Apparue sur le marché mondial depuis quelques années, la cig élec subit une réglementation stricte dans la plupart des pays. Ainsi, les liquides électroniques sont soumis à certaines normes. Ces dernières varient d’un pays à un autre. Toutefois, il convient de préciser qu’il n’existe pas de tests obligatoires avant la commercialisation des recharges électroniques.
Les normes imposées aux fabricants d’e-liquides en France
Aucun test n’est imposé aux liquides électroniques avant leur mise en vente. Ce n’est quand même pas pour cette raison que tout est permis aux vendeurs de jus électroniques.
En effet en fonction du pays, les fabricants d’e-liquides sont amenés à respecter certaines normes. En France, il existe certaines obligations pour les liquides électroniques nicotinés.
Il est important de rappeler que tous les liquides électroniques vendus sur le territoire français sont soumis à la TPD. Il s’agit de la directive européenne sur les produits du tabac et des produits connexes.
D’après cette loi, les fabricants de liquides électroniques doivent mettre à disposition certaines informations. Les vendeurs sont donc contraints de fournir une étude pour certains additifs.
Ils doivent aussi indiquer sur le flacon de l’e-liquide, sa composition. De même, l’État impose à ces vendeurs de fournir les informations toxicologiques sur leurs ingrédients.
En France, il existe un organisme qui s’occupe d’analyser et de traiter toutes ces données. Cette agence est connue sous le nom d’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
La structure publie de temps à autre des études sur les liquides électroniques vendus sur le marché. En fonction des études et des analyses réalisées par la structure, elle peut autoriser la mise sur le marché d’un e-liquide ou interdire sa vente.
Même s’il n’existe pas de tests obligatoires pour les liquides électroniques, chaque pays a le droit de faire des vérifications sur ces produits de la vape. C’est ce rôle que joue l’ANSES en France. L’agence a même publié à un certain moment une étude sur des irrégularités au niveau de certains e-liquides en France.
Les autorités vérifient la composition des liquides électroniques
En France, le contrôle de la composition des recharges électroniques revient à l’ANSES. Cette dernière a publié une étude qui révèle que la plupart des fabricants ne fournissent pas toutes les informations sur leurs produits.
Pour cette étude, c’est près de 33 000 recharges électroniques qui ont été analysées. Au niveau de ces produits, beaucoup d’informations sur la composition manquent. À la place, les vendeurs mettent simplement le nom des arômes.
L’étude a également révélé la présence de substances cancérigènes au niveau de certaines recharges. Il faut quand même préciser que la proportion de ces substances reste très faible, de l’ordre de 3,5 % voire 4,2 %.
Un cahier de charges exigeant pour les fabricants d’e-liquides américains
Les normes imposées aux fabricants de liquides électroniques diffèrent d’un pays à l’autre. Aux États-Unis, la réglementation se complexifie depuis peu. En effet, les fabricants de liquide électronique doivent soumettre une demande à la FDA (Food and Drug Administration).
Cet organe va alors se charger de vérifier si un produit a le droit d’être commercialisé. Il faut savoir qu’aux USA, il existe une liste de produits de tabac qu’on peut commercialiser. Les vendeurs d’e-liquides aux États-Unis feront donc tout pour voir le nom de leur produit sur cette fameuse liste.