Établie en 2017, JUUL est une entreprise dont la mission première est d’offrir aux fumeurs des produits alternatifs pour réduire leur consommation de tabac. La société n’a pas été à l’abri des problèmes d’ordres financiers, économiques et juridiques. Impossibilité de distribuer ses produits sur le territoire américain, effondrement boursier, quasi-faillite, sont autant d’imprévus qui ont freiné sa croissance. De plus, alors qu’elle était sur le point de repartir à la conquête des acheteurs américains, son ancien allié NJOY porte plainte contre elle. Voici plus de détails à ce sujet !
JUUL, son succès et le début des problèmes
La création de la société s’est basée sur l’idée de pouvoir fonder un univers où moins de personnes consomment du tabac. Les fumeurs accros peuvent accéder, dans ces conditions, à des produits qui leur permettent de sortir de leur état de dépendance. Quelques années après, l’entreprise fait un grand saut avec un pod stylé, discret et économiquement accessible. Elle réussit à décrocher une place aux USA et occupe environ 70 % du marché de la vape.
JUUL était alors plus ou moins indexée comme la cause majeure de la baisse des recettes des fabricants de tabac. Au plan financier, son chiffre d’affaires était estimé à près de 15 milliards de dollars. En effet, la majeure partie de la couche juvénile américaine a adopté le pod en forme d’un lecteur USB, utilisable avec des saveurs sucrées de e-liquides. Le succès de l’entreprise a toutefois connu un ralentissement en raison de certains faits.
Beaucoup de ses consommateurs américains auraient pris goût à la prise régulière de la nicotine, d’après les investigations de la FDA. Pour mettre fin à cette épidémie de vapotage et limiter les menaces qui pèsent sur la santé publique, de nouvelles politiques ont été instaurées. La vente des e-liquides sucrés a été prohibée. Des mesures strictes ont été également prises à l’encontre de Juul qui s’effondre alors financièrement.
JUUL tente de regagner les États-Unis avec le JUUL2
Malgré les nombreux événements qui assaillent la société américaine, elle n’est pas restée les bras croisés. Elle s’est investie pour développer de nouvelles approches en vue de regagner sa place sur le marché américain. L’une des actions clés a consisté à lever des fonds avec une société de prestations financières basée à New York. Comparativement à l’offre précédente, le nouveau pod JUUL2 intègre une bonne autonomie et des boîtes contenant une quantité suffisante d’e-liquide.
Cette fois-ci, des mesures de sécurité sont prises dans l’optique d’empêcher les mineurs de s’en procurer. Le processus de vente repose sur un système connecté à une application accessible sur téléphone. L’utilisation de cette dernière requiert au préalable des informations sur l’identité de l’utilisateur. Les jeunes de moins de 18 ans ne pourront aucunement y avoir accès. Cette nouvelle disposition permet à Juul de prouver le bien-fondé de sa nouvelle stratégie à la FDA.
Rupture entre JUUL et NJOY : quelles sont les accusations ?
NJOY est une filiale de Altria Group, un ex-actionnaire de la société JUUL. Une revue a annoncé qu’elle a formulé des plaintes à l’endroit de cette dernière auprès de l’ITC. Elle demandait spécifiquement la prohibition d’importation de certains produits de vapotage marqués Juul. Cette requête se base en réalité sur la violation de la propriété intellectuelle.
Autrement dit, JUUL porterait atteinte à plusieurs brevets qui sont la propriété de NJOY, plus précisément celui de Njoy ACE. Cette situation met de nouveau JUUL dans une mauvaise posture. Si le juge donnait raison à NJOY, alors JUUL serait dépourvu d’une grande partie de son catalogue. Elle se retrouverait dans l’incapacité d’écouler les produits qui lui garantissent d’importants revenus.
Ceci pourrait aboutir à un déclin de l’entreprise, à moins que la société ne procède à une négociation d’une autorisation d’exploitation. Par ailleurs, pour tenir le choc, Juul a initié une rupture massive du contrat de travail de plusieurs salariés. Une telle situation compromet encore plus sa reconquête du marché.